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On A Trop Aimé Ou Presque au Sri Lanka




On A Trop Aimé Faire :

 

-       Kandy : La première chose que l’on a faite en arrivant, c’est le tour du lac. C’était juste après le repas de midi. Pour la digestion. Ne pas oublier les bouteilles d’eau. Il fait vraiment chaud, surtout en début d’après-midi. Si vous avez le choix, et que vous ne voulez pas faire le tour complet, il vaut mieux commencer côté temple. L’autre est plus bruyant. C’est ce que nous avons fait. On a marché ainsi jusqu’à l’hôtel Suisse puis après on a pris un tuk-tuk. La route qui passe devant l’hôtel est très bruyante. C’est pas forcément très agréable mais c’est là qu’on a vu des varans qui se reposaient sur des branches d’arbres dans l’eau…

  

-       Kandy : Le jardin botanique. Tuk-tuk et en route. De grands arbres. Des singes qui se jettent de branche en branche. Des lianes. Plein de couleurs. Les arbres sont majestueux. De beaux jardins. Des couples d’amoureux. C’est reposant par rapport au centre de Kandy ou les coups de klaxons ne font pas bon ménage avec nos têtes embrumées par le décalage horaire. Une heure ou deux en fin d’après-midi. Les jambes sont lourdes. Les deux bouteilles d’eau sont vides. On rentre. Tuk-tuk. Guest house.

 

-       Kandy : Le grand buddha blanc. Il se situe sur une colline et domine la ville. Le tuk-tuk a vraiment du mal à nous trimballer jusqu’en haut. À un moment, je descends. Ça grimpe vraiment. La pente est raide. On paie le gars et l’on se dirige vers l’entrée du temple. Sur la gauche, juste avant le portail, il y a un stand. Il faut laisser les chaussures et payer le droit d’entrée. Aussi on peut acheter des offrandes. On achète des pétales de fleurs. 2 sachets. Quelques marches d’escalier et nous voilà sur le parvis devant Bouddha. Il est grand ! On dépose nos pétales de fleurs devant l’autel. Un moine nous montre comment faire. Il ne faut pas mettre la queue en haut. Juste la fleur. Ensuite un homme nous fait visiter une galerie où il est expliqué par différents tableaux la naissance de Bouddha. C’est très instructif, notamment pour les enfants qui peuvent trouver quelques réponses. On reste un moment sur les terrasses à contempler la vue dans une atmosphère calme et paisible. En bas, on entend la cacophonie.

 

-       Kandy : Le temple de la dent de buddha. Il est préférable d’y aller en soirée. La première raison est qu’il fait nettement moins chaud. La seconde raison, c’est pour voir brûler l’encens et les bougies au coucher du soleil. C’est juste exceptionnel. Ici, on ressent fortement la passion qui anime les croyants. Certains sont allongés sur le sol et récitent des prières. D’autres, les yeux ouverts semblent complètement transportés par la méditation. Nous sommes allés au temple de la dent un soir où il y avait une cérémonie. Les gens se bousculaient pour voir. Comme il faut laisser ses chaussures à l’entrée du temple, on est pieds nus partout. Devant les présentoirs à encens, on marche dans la cendre. C’est vraiment étonnant. Un peu partout des gens prient assis par terre en fermant les yeux et les mains jointent. À cette heure, il y avait peu de touristes. Vraiment pas beaucoup. On avait le sentiment d’être privilégié de se trouver ici. Un grand moment du voyage. Le grand moment ? Peut-être bien.

 

-       Kandy : Les rails. Marcher sur les rails. Bon, au Sri Lanka, on marche sur les rails. Partout. Mais quand t’arrives et que tu vois ça, et bien t’as qu’une envie, c’est de le faire aussi. Il ne faut pas s’en priver. C’est génial ! Déjà parce que chez nous on ne peut pas le faire (on irait en prison m’a dit mon fils…) et puis parce que l’on rencontre plein de gens.

 

-       Sigiriya : Le rocher de Sigiriya. C’est un ensemble de jardins, de bassins, de douves et d’un rocher élevé au sommet duquel un roi avait construit son palais. Il y a beaucoup de marches pour atteindre le sommet. Parfois, c’est vraiment pentu. Mais en haut, c’est féerique. La vue est somptueuse sur toute la région. On domine les forêts, les lacs. Au loin, on voit des statues de Bouddha dans la jungle. Le site est construit en briques. Ce sont les ruines du palais. Vous passerez devant la grotte des demoiselles. Ce sont des peintures murales remarquables représentants des jeunes femmes. C’est très coloré et encore en bon état. C’est impressionnant. Enfin à mi-hauteur, avant l’ascension finale, deux énormes pattes de lion sont taillées dans la roche. On passe entre les pattes du lion pour finir l’ascension. Ensuite, sur le haut, c’est une vision à 360°. En redescendant, il faut aller dans les jardins. Il y a différents chemins. Ne pas hésiter à les emprunter. Lorsque l’on ne peut pas, c’est indiqué. Par-ci par-là il y a des grottes avec d’anciennes peintures, des bancs taillés dans la roche, systèmes d’irrigation… Sigiriya, lorsqu’il devait être habité devait être un lieu somptueux…

 

-       Sigiriya : Monter sur un éléphant : Et oui ! Bon, c’est vrai que c’est l’éléphant du fermier du coin qui arrondit ses fins de mois en amusant les touristes. On est bien d’accord. Et comme on avait envie de s’amuser… Nos chauffeurs nous ont emmené vers le lac de Sigiriya où l’on peut aller voir des crocos, faire un tour dans la jungle, et donc monter sur le dos d’un éléphant. On a pris cette option. Ça ne dure pas longtemps, mais c’était suffisant pour se faire une idée. En fait, ils nous ont d’abord fait monter sur une terrasse à mi-hauteur dans un arbre. Ils ont approché l’éléphant et nous ont fait quitter nos chaussures. Ensuite, nous avons marché l’un après l’autre sur son dos et nous nous sommes assis. On a fait un petit tour. Que faut-il retenir ? Les poils de l’éléphant piquent vraiment. C’est très haut, bien plus qu’un cheval ! On a bien rigolé.

 

-       La route du thé de Kandy à Nuwara Eliya : Les chauffeurs qui nous ont emmené à Sigiriya nous emmèneront à Nuwara Eliya par la route du thé. Combi Volkswagen. Dès la sortie de Kandy, la route grimpe sérieusement. Au détour d’un virage, des pans entiers de montagne sont recouverts de plantations. C’est incroyable pour des yeux qui ne sont pas habitués. Dans quelques kilomètres, tout ne sera plus que culture de thé. Absolument tout. Il faut voir ce mélange de couleur. Du vert profond aux ocres intenses. Cascades, torrents. Au loin, sur la montagne, on aperçoit des nuages. Du brouillard !

 

-       Visite d’une fabrique de thé : Pas forcément indispensable, mais si vous êtes amateur de thé, c’est quand même très intéressant. Visite guidée de la fabrique puis passage obligé par la boutique avec dégustation. Des grandes baies vitrées, des champs à perte de vue, un thé. Un vrai bon moment de détente.

 

-       Le train de Nuwara Eliya à Ella : Au départ, on voulait le prendre de Kandy à Ella. Nous n’avons pas pu acheter de billets à Kandy. Le train que l’on souhaitait était complet. Heureusement. Ce trajet de Nuwara Eliya à Ella nous aura largement suffit pour apprécier et voir ce que l’on souhaitait. Oubliez tout ce que vous savez sur les trains, les gares et la sécurité ferroviaire. Ici, pendant que le train roule, on peut se pencher par la porte et regarder le paysage. Banquettes en bois. Portes en bois. Et les WC qui refoulent. Les paysages sont splendides. C’est très différent de ce que nous avions vu jusqu’à présent. La vitesse est d’environ 40km/heure. On a bien le temps de regarder. Et en plus, il s’arrête souvent.


 

-       La balade jusqu’à la cascade d’Ella : Il faut prendre un sentier qui gagne la voie ferrée et partir sur la gauche (pas en direction du village, mais de l’autre côté) puis avant le pont, prendre un chemin à gauche et le suivre jusqu’au bout. On suit les indications. Lorsqu’on arrive au pont, on n’a pas trouvé le chemin. Tout à coup, on voit un homme d’environ soixante ans avec une bêche sur l’épaule et un coupe-coupe à la ceinture. On lui demande et il nous dit suivez-moi. Auparavant, peut-être pour nous rassurer, il nous avait montré une carte stipulant qu’il était fermier. On le suit. Il saute littéralement dans le fossé. Il est pieds nus. Le temps a changé. Il tombe des trombes d’eau. On suit en file indienne. D’un coup l’homme s’arrête. Il regarde un bananier et se met à découper des branches. Ses pieds ont disparu sous la végétation. Il est en équilibre. La pente est raide, mais il découpe soigneusement des branches et nous les offre pour nous protéger de la pluie ! On continue. L’homme marche vite. Il a l’habitude. C’est plein de boue. On manque de glisser plusieurs fois. Au détour d’un virage, la cascade. On est en haut. C’est impressionnant. Le bruit, la hauteur et la végétation tout autour. On est en pleine nature. On reste un long moment. L’homme est là, pas loin, discret. Il attend. Après quelques minutes, on repart. De retour sur la voie ferrée, on lui donne un peu d’argent (toujours avoir de l’argent sur soi et en petite coupure). Il est content, mais attend encore. Il aimerait des stylos pour ses enfants. J’en ai plusieurs et je lui en donne trois. Cette fois il s’en va. Un groupe de touristes arrive, il se dirige vers eux.

 

-       Se balader sur les voies ferrées à Ella : Quand le train arrive, on se met sur le bas-côté. On rencontre plein de gens. Des gens qui réparent les voies, des gens qui rentrent chez eux après le travail, des fermiers, des écoliers, des touristes. 

 

-       Le lac de Tissa : Le lac est magnifique. Il y a de multiples nénuphars. Des fleurs, des arbres et quelques oiseaux volent. Dans l’eau, des crocos. Des gars nous expliquent qu’un pêcheur s’est fait attraper le bras par une de ces bêtes une semaine auparavant. Je demande à Quentin de ne pas s’approcher du bord. Des gars nous emmènent près d’un arbre ou les crocos aiment bien se reposer. Mais ils ne sont pas là. On ne les verra pas. Mais on sent bien qu’au milieu des nénuphars des yeux nous observent. On prend notre temps. On se pose. On regarde les pêcheurs partir avec leur filet. Leur barque est très étroite. Le soir arrivant, les oiseaux sortent. Il y en a de partout. C’est magnifique. Vraiment très beau. Et il n’y a pratiquement personne. Quelques photographes silencieux. Des promeneurs tranquilles. Et quelques jeunes sympas qui boivent un coup. C’est le week-end.

 

-       Mirissa : On est allé se baigner là, juste en dessous de la chambre d’hôte. Pieds nus. Un petit portillon en bois et la plage. L’eau translucide. Peut-être que la température de l’eau avoisinait les 28°. On s’est amusé tous les 3 dans l’eau pendant longtemps. Puis on s’est posé sur la plage. Et l’on a eu faim (voir la partie poisson grillé…)

 

-       Galle : La vieille ville de Galle est fortifiée. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il y a des demeures magnifiques. Mais aussi beaucoup de touristes. Des cars entiers. On trouve un endroit pour prendre le petit-déjeuner à l’entrée de la vieille ville. Cafés, chocolat chaud, fruits, pain beurre et confitures, gâteaux. Le prix n’est pas du tout le même. Ici, c’est vraiment plus cher. Vraiment plus. On se perd dans les ruelles. Les maisons sont belles. Mais il fait une chaleur étouffante. On se décide à grimper sur les remparts pour profiter de l’air océanique. La vue sur les toits est splendide. On peut faire le tour de la ville par les remparts. C’est une ballade vraiment agréable quand l’air est trop lourd.

 

-       Mirissa : Regarder les pêcheurs avec leurs barques à balancier rentre de la pêche au petit matin. Depuis le balcon, je les voyais arriver. Je descendais et je les regardais décharger leurs poissons. Les maisons des pêcheurs sont juste à côté de la guest house.

 

-       Mirissa : Si vous aimez les massages, vous allez être gâté. Une heure de massage des pieds à la tête pour 7€. C’était juste à côté de la guest house. 5 minutes à pied par la plage…

 

-       Mirissa : M’endormir en écoutant l’océan

 

 

On A Trop Aimé Manger :

 

-       Un poisson grillé que nous avions choisi dans un bac sur la plage à Mirissa. Préparé et servi sur une table à même le sable. Je ne sais pas, mais il y a des moments dans la vie où l’on se sent bien non ?

 

-       Notre premier Rice and Curry. Typique Sri Lankais. Vraiment épicé. J’ai pleuré au-dessus de mon assiette.

 

-       Notre petit-déjeuner à la guest house d’Ella. Alors que la veille il avait plu une bonne partie de la journée, on a eu droit à un magnifique soleil. Vraiment agréable. 

 

-       Des beignets triangulaires à la viande.

 

-       Une foule de petits desserts dont certains à la noix de coco.

 

 

On A Trop Aimé Boire :

 

-       Une bière dans le jardin de l’hôtel Suisse de Kandy. Mon fils avait pris un hot coco. Il est très chocolat chaud… même quand il fait chaud. Outre le rafraîchissement du breuvage, l’endroit est vraiment chouette. Des beaux arbres, un beau gazon, une piscine (ou l’on peut se baigner moyennant un droit d’entrée pour les non-résidents). C’est calme. Vraiment un très bel endroit plein de charme.

 

-       Une bière dans la rue principale de Kandy, sur une terrasse en hauteur en regardant un match de Cricket. Et oui c’était la coupe du monde et elle avait lieu ici au Sri Lanka. Le Sri Lanka est un grand pays de Cricket !

 

-       Un thé Sri Lankais dans une fabrique de thé au Sri Lanka. Le paysage grandiose avec nous. Très agréable moment.

 

-       Une caïpirinha sous une paillote à Mirissa. Ben oui.

 

 

On A Trop Aimé Ou Presque Notre Logement :

 

Kandy : Il y a une expression qui dit sans saveur ni odeur. Voilà. Ce n’est pas nul, ce n’est pas sale, le petit-déjeuner n’est pas mauvais, les gens ne tirent pas tous la tronche. Non. Mais c’est juste que c’est bien trop cher pour ce que c’est. Par conséquent, je ne crois pas que ce soit la bonne formule de réserver depuis la France. 

 

Nuwara Eliya : nos chauffeurs nous avaient dit que c’était très bien. Parce que c’était le mari de la belle sœur du fils d’un oncle… Ben il devait pas avoir très bon goût ce gars-là !

 

Ella : C’était génial. Rien que pour le cadre. Une maison posée dans les arbres au milieu de la jungle avec des singes de partout qui sautent dans les branches et au fond une cascade. Et pour y aller, un quart d’heure dantesque de tuk-tuk. Et si en plus il vient de pleuvoir… Waterfalls guest house, qu’ils s’appellent.

 

Tissa : La première nous n’avons pas pu y dormir. Pas à cause de la chambre (qui n’a rien fait pour nous retenir) mais plutôt de la maîtresse des lieux. La seconde, et bien ils nous ont enfermés chez eux alors qu’on devait partir. On a dû enjamber le portail… Il doit certainement y avoir des lieux sympas à Tissa. On n’a pas eu la chance de les rencontrer.

 

Mirissa : Petite guest house face à l’océan à l’opposé des hôtels. Praneeth, c’est son nom. Le ménage est fait devant nous tandis qu’on monnaye avec le maître des lieux. Un gars costaud et règlo. Tarif à négocier donc évolutif. Nous avons finalement payé pour une bouchée de pain nos trois nuits. C’est donc propre. Eau chaude. On peut lui commander des bières et d’autres boissons. Une épicerie est à côté. Et la chambre du haut bénéficie d’une vue époustouflante. Pas luxe pour un rond mais charmante au possible. Un bien bel endroit pour ceux qui n’aiment pas forcément les grands établissements. Bon il y a des bêtes sur les murs de la salle d’eau mais bon… j’en ai vu partout ailleurs. Ah non pas à Ella. Oui mais bon Ella… Enfin bref !

 

On A Trop Aimé Laisser Filer Le Temps :

 

-       Dans le jardin de l’hôtel Suisse de Kandy. Il y a cette douceur de vivre que l’on retrouve quelques fois dans certains endroits. Ça ne s’explique pas. Ça se vit.

 

-       Sur la terrasse de la guest house à Ella après le petit-déjeuner. Écouter et voir. Prendre son temps.

 

-       Au centre bouddhiste d’Ella. On a été reçu par Maître Madawala. Il nous invite à venir prendre le thé et des petits gâteaux sur sa terrasse. On se déchausse et l’on s’installe. Il nous demande d’où nous venons, ce que nous faisons, nos prénoms, comment nous trouvons son pays. À son tour, il nous parle de lui et de son centre. Il nous explique qu’il a mis au point ici même une technique de méditation avec le son. Il nous propose de venir essayer. Nous acceptons. Il nous explique qu’il va rester dans la salle et qu’il va chanter et jouer de la guitare tandis qu’il va nous installer à intervalle régulier dans ce long couloir sombre et que les sons vont se diffuser de telle manière qu’ils vont permettre de nous transporter. On s’installe. Nous sommes tous les trois assis dans ce couloir sur des chaises et dans le noir à trois ou quatre mètres d’intervalle. Il nous demande si nous sommes prêts et il commence alors à jouer de la guitare et à chanter.

 

-       Sur le balcon de la guest house Praneeth à Mirissa et regarder l’océan, les pêcheurs qui rentrent ou qui partent, les gamins qui sautent dans l’eau et le soleil qui se couche. Tout ça !

 

-       En regardant le coucher de soleil sur la petite île à Mirissa.

 

 

Qu’est-ce que l’on a moins Aimé ?

 

-       La guest house en arrivant à Tissa. Juste à l’entrée et au début du chemin d’accès au lac. Nous n’avions pas d’adresses. Notre taxi ne connaissait personne. J’ai vu la pancarte. On s’est arrêté. Sitôt que nous sommes descendus de la voiture, une mégère nous sautait dessus pour nous vendre avec la chambre un tour en 4X4 dans le parc à un prix exorbitant ! La chambre n’avait rien non plus qui puisse nous retenir… Nous avons laissé nos sacs pour aller manger et nous balader autour du magnifique lac. Mais je ne voulais pas dormir là-bas. C’était trop loin de la gare routière avec un bus à 5h du matin. Finalement, le soir, nous sommes revenus récupérer nos sacs et nous lui avons laissé le prix de la chambre. Pas le choix. Mais pas de regrets non plus !

 

-       Mon fils et ma femme n’ont pas aimé allumer la lumière des toilettes la nuit à Tissa. Des centaines d’insectes rampants couraient dans tous les sens réveillés par l’agressive lumière…

 

-       Être dans le bus qui doublait un camion qui lui-même doublait une voiture alors qu’un autre bus arrivait en face, dans un village, en plein virage, à une vitesse folle, de nuit. Non. Je blague. C’était de jour.

 

-       Oublier notre lampe de poche à Nuwara Eliya. En rentrant, pas de lumière. Pas de lampadaire. Rien. Des chiens qui courraient et aboyaient autour de nous. On a fait les 100 derniers mètres en courant et dans le noir.

 

-       Monter dans un tuk-tuk le vendredi soir à Tissa. Bon, ça c’est finalement bien passé parce que notre chauffeur s’est endormi sur le guidon de son engin. Il était bourré !

 

-       Rejoindre notre guest house la nuit à Mirissa par la route. Parce que par la plage c’est pas possible avec les rochers. Mais c’est terriblement dangereux. Les camions, les bus roulent à une allure folle et il n’y a pas de trottoirs. On l’a fait une fois. Ensuite, même pour 300 ou 400 mètres, on prenait le tuk-tuk.

 

 

Bonus :

 

-       À Tissa, à 5h du matin, on s’est fait courser par des vaches. Autour de la gare routière, il y a plein de vaches qui sont là. Dans tous les coins. On avançait avec nos sacs et une valise à roulettes ! À part nous, pas un bruit. Il n’y avait que le grattement et grincement des roulettes sur les graviers (grrr grrr coui coui…). C’est ce qui a réveillé les vaches. Elles sont d’abord sorties de l’ombre les unes après les autres puis elles se sont mises à courir dans notre direction. Heureusement un type est sorti de l’ombre, a gueulé un bon coup et elles se sont arrêtées net !

 

-       À Sigiriya, les singes ont failli arracher le doigt de mon garçon pour lui voler son sandwich…

 

-       À Ella, les singes, toujours eux, ont un jour totalement dévasté une chambre d’hôte. Malencontreusement laissée ouverte (baie vitrée) les singes se sont introduits et ont tout saccagé.

 

-       À Mirissa, lors du tsunami, l’eau a atteint le deuxième étage de notre guest house. Le locataire dormait à ce moment-là… Sa femme et son enfant étaient partis se promener. Finalement, ils se sont retrouvés en fin de journée. Le propriétaire de la guest house n’a dénombré aucune victime. Contrairement à beaucoup d’autres.

 

-       Bien que majoritairement bouddhiste, l’île abrite aussi d’importantes communautés musulmanes, hindoues et chrétiennes et il n’est pas rare de voir une mosquée, un temple hindou, un temple bouddhiste et une église non loin l’un de l’autre comme à Kandy.

 

-       Une semaine avant notre arrivée, un pêcheur s’est fait arracher un bras dans un lac de Tissa par un crocodile…

 

-       À Nuwara Eliya, à la gare routière, mon fils s’est fait couper les cheveux pour 1,5€…

 

-       La gare ferroviaire de Nuwara Eliya n’est pas dans la ville. Il faut prévoir de prendre le bus ou le taxi. Le bus était archi comble. On n’aurait jamais pu monter dedans. Heureusement, on avait réservé un taxi. Comme quoi, on peut être inspiré parfois.

 

-       À Kandy, le fleuriste qui décorait la guest house avant l’arrivée d’une chaîne de télévision européenne nous a offert une magnifique fleur. Mon fils l’a gardé avec lui tout le séjour.

 

-       Le fermier d’Ella nous a enlevé des sangsues accrochées à nos chevilles.

 

-       A Tissa, alors qu’on avait bien dit au gars des bungalows qu’on partait à 5h et de bien laisser le portail d’entrée ouvert a oublié (et oui !). On a donc sauté par-dessus. Au moins 2 mètres avec un enfant et des bagages. Bonne mise en jambes pour la journée. Au oui, ça c’était juste avant que les vaches ne nous courent après.

 

  

 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas et

Bons voyages à tous !

 

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On A Trop Aimé Ou Presque le Rice and Curry Version imprimable




Rice and Curry

 

Plat traditionnel Sri Lankais, on en trouve de partout et sous toutes les formes. Un Rice and Curry peut accommoder les viandes, légumes, poissons, coquillages et crustacés. Il existe donc une étonnante diversité de préparations, de combinaisons d’épices pour confectionner ragoûts, soupes et sauces pour accompagner le riz.

 

Le riz :

 

Il existe de nombreuses variétés de riz selon sa forme, couleur et son goût. Il est généralement bouilli mais peut-être cuit dans du lait de coco, et parfois safrané.

 

Les plats :

 

En accompagnement, on peut trouver des galettes frites, des purées (de lentille par ex.), des morceaux de bœuf, du poisson, du poulet, des fruits de mer…

 

Le curry :

 

Mélange d’épices et de condiments sautés en général dans de l’huile de coco. Les ingrédients sont locaux et l’on trouve coriandre, cumin, clou de girofle, cannelle, cardamome, curcuma, poivre, moutarde, fenouil, ail, oignon, gingembre et, bien sûr, du piment.

 

Les mouchoirs pour les non-initiés : Peu importe la texture. En tissu ou en papier, ils feront sans aucun doute l’affaire pour vous moucher et vous essuyer les larmes qui inévitablement couleront sur vos joues en feu.

 

Vous avez la possibilité de demander un “No spices“, mais pour les puristes, ce n’est pas tout à fait la même chose.
 

Source photo Boat show Sri Lanka



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